Une journée vraiment sans histoire. Debout assez tôt
pour pouvoir
déjeuner avant de se rendre à l'aéroport, un vol
rapide pour Lima et
nous voilà encore à nous demander quoi faire.
(Une dernière photo des toits
de Cuzco, tels que vus de la chambre d'hôtel, tôt le matin)
On a décidé qu'étant donné qu'il
était probablement interdit de prendre
des photos dans les musées de Lima, et qu'on voulait rapporter
des
souvenirs de notre voyage, on partirait donc pour Pisco.
Le Routard parlait des îles Ballestas avec beaucoup d'animaux
marins
(pour moi) et du parc national de Paracas avec sa plage (Pour Michel).
On est donc partis en taxi vers le terminus de la compagnie Cruz del
Sur, à au moins 25 minutes de l'aéroport. Le
départ pour Pisco était
seulement dans l'après-midi, alors on avait plusieurs heures
à tuer. Le
terminus était assez moderne, à deux étages, et
tout en vitres. De la
salle d'attente au deuxième, on voyait des gratte-ciels et des
boulevards. On a tué le temps en jasant, en dormant, en
regardant un
peu de télé et en zieutant la belle petite madame qui
travaillait à la
petite cantine. Très jolie, mais quelle face de
beu.
Vraiment la
personne la plus désagréable qu'on ait rencontré
depuis le début du
voyage.
Notre bus est finalement arrivé. On s'est installé
au deuxième étage,
à l'avant. On avait une excellente vue. On a
roulé pendant plusieurs
heures sur la fameuse route panaméricaine. D'abord dans
Lima où le
niveau de vie baissait à mesure qu'on s'éloignait du
centre. Ensuite,
un grand désert entrecoupé de villes et de villages
où on arrêtait
parfois. Le désert était très pollué
par endroits. Il y avait des
déchets partout. Le service dans l'autobus était
excellent. Un film
avec un repas chaud, le tout servi par un monsieur avec un noeud
pap.
C'était un bien meilleur service que celui qu'on reçoit
avec Air Canada ou Via
Rail... Le ciel était couvert tout le long du
voyage.
Arrivés à Pisco, on est débarqués dans la
rue. Plusieurs personnes nous ont
abordé pour nous offrir leurs services (hôtels et taxis
surtout). Un
monsieur de l'hôtel San Isidro nous a accroché et on a
accepté tout de
suite son offre puisque c'était l'endroit où on voulait
descendre de
toute façon. Pour ajouter à la facilité, il
nous a abordé en parlant
un français plus qu'acceptable, ce qu'on ne peut pas dire de la
crasse
de service qu'on peut s'attendre à recevoir dans la capitale du
Canada.
L'hôtel était très beau et les chambres très
propres. Après être
arrivés, ça a pas pris tellement de temps pour qu'on
crashe. Avant de
se coucher par exemple, on a pris bien soin de réserver nos
expéditions
du lendemain: la visite des îles Ballestas et celle du parc
national de
Paracas.